Ces filles-là : un spectacle de La Collective Ces Filles-là
Grâce au pass culture, les élèves de 4ème D avec Mme Dodin, les élèves de 3ème E avec Mme L’Instruiseur et les élèves de 3ème F avec Mme Darbas, ont pu assister au spectacle Ces filles-là.
Lucie Koidio, médiatrice culturelle du C.A.L., est venue au collège quelques jours avant pour parler du spectacle aux élèves et éveiller leur curiosité.
Descriptif :
À l’école de Sainte Hélène 20 filles ont grandi ensemble, toujours dans la même classe. De la maternelle au lycée elles forment un groupe uni où l’ordre hiérarchique est clairement défini. Elles sont « meilleures amies », jusqu’au jour où : biiip, tweeet, clic ! Nous sommes en cours d’histoire au lycée et toute la classe reçoit un texto : une photo de Scarlett, nue. Commentaires, insultes, agressions, une suite de petits détails qui font du harcèlement une violence sournoise, continue dans le temps. La violence du groupe pousse Scarlett à changer de lycée, mais les rumeurs la poursuivent.
CES FILLES-LÀ décrit le cyber-harcèlement d’une adolescente en milieu scolaire. Que devient la figure du Bouc émissaire à l’heure des réseaux sociaux tout puissants ? Pour raconter cette histoire, un seul personnage, le groupe des filles de la classe qui juge, condamne et insulte : un match impitoyable au cours duquel 19 filles en affrontent une seule. Pour parler de la force du groupe, l’auteur fait le choix d’une écriture chorale : un chœur de filles raconte l’histoire de Scarlett à sa place. En se plaçant du point de vue du groupe de ces filles-là, l’auteur décrit le comportement complexe du témoin et nous montre comment se construit une rumeur.
La troupe de comédiennes de La Collective Ces Filles-là rassemble des femmes de différentes disciplines autour de réflexions féministes dans le milieu des arts du spectacle.
Qu’en ont pensé les élèves ?
Les élèves ont été déstabilisés par le spectacle. Ils ont trouvé certaines scènes gênantes et ils ont été perturbés par le choix d’une distribution aléatoire. Le principe est le suivant : n’importe qui peut jouer n’importe quel rôle à n’importe quel moment. Néanmoins Leyna trouve remarquable que les comédiennes aient toutes appris le texte dans son intégralité. Certains élèves, comme Eden, ont aimé le fait que depuis le début le personnage de Scarlett soit parmi les spectateurs, sans qu’ils le sachent.
J’ai trouvé cette œuvre intéressante puisque l’on voit les différents paliers du harcèlement (de la photo à la rumeur, tout en sachant que deux lycées sont au courant). Ça nous montre aussi l’impact que ça peut avoir : en passant de l’ignorance à l’insulte. Je trouve que l’endroit utilisé pour cette représentation est original, puisque la scène parle d’un harcèlement à l’intérieur d’un lycée et que la scène a été jouée dans un gymnase. (Adrien)
J’ai beaucoup aimé ce spectacle car l’histoire m’a touchée et j’ai trouvé que Scarlett était plus forte que les filles qui l’embêtaient. (Rose)
Mme Dodin, professeure de français.
Mme L’Instruiseur, professeure d’anglais du programme pHARe.
Mme Darbas, professeure d’anglais du programme pHARe.