Filmer un personnage hors normes : Billy Elliot
Dans le cadre d’un C.D.D.C. découverte (Contrat Départemental de Développement Culturel) et du programme Des regards, des images de l’Acap, les élèves de 6ème D ont pu participer à un atelier cinéma mené par Juliette Kempf réalisatrice, scénariste et monteuse.
Le personnage de Billy Elliot brise les codes en faisant de la danse classique, pratique artistique plus volontiers réservée aux filles dans nos représentations. Après la découverte du film Billy Elliot dans le cadre de Collège au cinéma, cet atelier a proposé aux élèves de s’interroger sur les personnages masculins et féminins à l’écran : Que font-ils ? Comment sont-ils filmés par les cinéastes ? Quels clichés sont véhiculés ? Quelles places pour les personnages « hors normes » et notamment ceux qui ne répondent pas aux codes du féminin et du masculin ?
Le matin, les élèves ont été amenés à analyser un extrait de trois films :
– Billy Elliot réalisé par Stephen Daldry,
– Les combattants réalisé par Thomas Cailley,
– Parvana film d’animation réalisé par Nora Twomey.
Puis ils ont pu découvrir le court métrage Même pas mal, petit animal réalisé par Juliette Kempf.
L’après-midi, les élèves ont listé l’ensemble des stéréotypes de genre qu’ils connaissaient pour pouvoir ensuite choisir deux situations liées à leur âge. Ils ont imaginé deux petites scènes pour déconstruire les stéréotypes de genre.
– Dans le premier scénario, une collégienne, seule, qui semble timide, se fait aborder de manière un peu brusque par un groupe de garçons. Une dispute est déclenchée, la fille se bat contre les garçons et gagne !
– Dans le second scénario, un groupe de filles jouent au foot tandis qu’un groupe de garçons réalisent un mouvement de danse classique.
Les élèves ont pu ensuite réaliser leurs petites scènes. Le temps d’un après-midi ils ont endossé le métier de scénariste, caméraman et comédien.ne. En effet, à l’aide de tablette et sous les conseils de Juliette Kempf, ils ont pu se filmer et se mettre dans la peau des personnages qu’ils avaient eux-mêmes imaginés.
Mme Dodin, professeure de français et Mme Despreaux, professeure d’anglais.