Tous les élèves de 3ème participent avec leur classe au Concours National de la Résistance et de la Déportation. Le thème retenu cette année est « 1940, comprendre, refuser, résister ».
L’épreuve, d’une durée de 2 heures,
consiste en une rédaction individuelle. Elle aura lieu le vendredi 27 mars 2020 en M1 et M2.
Afin de préparer au mieux cette épreuve, nous organisons des séances de préparation sur le temps du midi : lundi 10 février (13h-13h45), jeudi 13 février (12h15-13h), lundi 2 mars (13h-13h45), vendredi 6 mars (12h15-13h), lundi 9 mars (13h-13h45), vendredi 13 mars (12h15-13h), lundi 16 mars (13h-13h45), vendredi 20 mars (12h15-13h), lundi 23 mars (13h-13h45), jeudi 26 mars (12h15-13h).
Les meilleures copies participeront au concours à l’échelle de l’Oise et pourront être récompensées. Toutes les copies feront l’objet d’une évaluation par compétences contribuant ainsi à la validation du socle et à la réussite des élèves.
Lundi 27 janvier 2020, Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité, les classes de 3ème B et E ont rencontré monsieur Christian Lucas, ancien résistant de Senlis et messieurs Fleury Patrick , Cabaret Alain et Dellecole Joseph, respectivement président, trésorier et secrétaire de l’association des anciens FFI de l’Oise (secteur Clermont).
Ils ont expliqué aux élèves, avec beaucoup d’émotion, la vie quotidienne des Français pendant l’occupation, les premiers actes de résistance, les risques, la création de groupes armés et leur activités à Senlis et à Clermont.
Monsieur Christian Lucas avait amené, pour la circonstance, des objets récupérés parfois dangereusement.
Nous remercions Messieurs Lucas, , Fleury, Cabaret , Dellecole et Jean François Monnet , président de la Délégation Départementale de l’Oise de l’AFMD pour cette rencontre exceptionnelle.
Nous
tenions aussi à remercier Madame Jacqueline Leroy qui devait
intervenir aussi mais qui n’a pas pu faire le déplacement.
Dans le cadre du parcours d’éducation artistique et culturelle, d’une part, et citoyen, d’autre part, nous souhaitons proposer à nos élèves de troisième (deux classes) un voyage de deux jours à Londres sur « les pas de de Gaulle ». Les élèves seraient ainsi emmenés dans une pratique de la langue qui leur est enseignée en classe et dans des sites historiques liés au sujet du concours du CNRD « 1940 : entrer en résistance, comprendre, refuser, résister. »
Nous visiterons le « Churchill cabinet War Room », l’Imperial War Museum et le HMS Belfast.
Tout au long de l’année scolaire les élèves pourront découvrir dans le cadre des enseignements et de co-enseignements (français, histoire, éducation musicale et anglais), les événements historiques de 1940 , à travers des œuvres et des textes XXème siècle ( L’Ami retrouvé, livre et film, Inconnu à cette adresse, K. Kressmann Taylor lle BD Churchill ) ; des oeuvres musicales (Le Chant des partisans, « Aces High » du groupe Iron Maiden ).
Ils pourront, ainsi, s’interroger sur les notions d’engagement, de mémoire et d’histoire.
Depuis 2015, la Journée de la laïcité est
célébrée le 9 décembre, jour anniversaire de la promulgation de la loi de 1905 (loi de séparation de l’Église et de l’État)
, dans tous les établissements publics de
France.
Depuis les évènements tragiques de janvier
2015, cette journée revêt une importance toute particulière et l’invitation à
la célébrer est aussi une invitation à « se souvenir ». C’est
également l’occasion de rappeler l’importance de cette loi et de sensibiliser
les élèves aux principes fondateurs de l’école et de la République ainsi
qu’aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité qui les accompagnent.
Dans le cadre
de cette journée une exposition est proposée aux élèves et un travail est mené
en classe avec les enseignants.
Quelques extraits de l’exposition, n’hésitez pas à cliquer sur le lien proposé pour en avoir un accès complet.
Dans le cadre des parcours citoyen et culturel, nous organisons un voyage en Allemagne (Munich) qui permettra aux élèves (germanistes ou non) de découvrir une région allemande chargée d’histoire, de prendre conscience de l’importance de la culture allemande dans l’Europe et de visiter la très belle ville de Munich, capitale de la Bavière, dont le patrimoire architectural, culturel et sportif est reconnu dans le monde entier.
Programme du voyage :
– Visite guidée du camp de concentration de Dachau.
Le harcèlement scolaire expliqué à des milliers d’élèves de l’Oise.
Ce jeudi, vingt collèges et lycées du département ont organisé des actions dans le cadre d’une journée nationale dédiée à ce fléau des cours de récréation.
Au collège Jean-Fernel, à Clermont, les 670 élèves se sont appropriés les murs depuis longtemps. Des mots célèbrent la journée de la femme, des citations mettent en avant des poètes, un portrait a été peint sur une colonne… Ce jeudi, pour la journée nationale « Non au harcèlement », c’est un couloir qui leur avait été réservé, avec de grandes feuilles blanches sur lesquelles ils ont pu s’exprimer. « Entraidez-vous! »; « Vous êtes plus fort que vous ne le croyez ». Jusqu’au « Stop putain », qui a le mérite d’être clair.
« Chaque année, en moyenne, je dois peut-être faire face à cinq cas, dont un grave ».
Une vingtaine d’établissements — collèges et lycées — ont organisé des actions similaires « pour mettre en lumière cette problématique majeure », appuie l’académie d’Amiens. Stéphanie Dameron, la rectrice, était en visite à Noyon, où un projet réunit deux collèges et quatre écoles primaires. « Parler du harcèlement, poser des mots dessus, c’est déjà un premier pas essentiel à réaliser au sein des établissements », souligne Pierre Level, référent académique Harcèlement.
Au collège Fernel, deux femmes se sont emparées du sujet : Catherine Soliva, conseillère principale d’éducation (CPE) et Valérie Strub, professeure d’histoire-géo et d’éducation morale et civique (EMC). Toutes deux ont à un moment ou un autre été sensibilisées de force. Une expérience personnelle, pour la seconde, et un souvenir professionnel pour Catherine. « J’ai eu à traiter un cas particulièrement marquant, les faits avaient duré deux ans, relate-t-elle. Chaque année, en moyenne, je dois peut-être faire face à cinq cas, dont un grave. »
Dans toutes les classes, des élèves touchés à divers degrés
Un sujet « qui fait peur », pas simple à appréhender. En cela, les passages réguliers d’intervenants spécialisés de l’Education nationale ont aidé. « On se rend compte que, dans toutes les classes, il y a des élèves qui ont été touchés à divers degrés, à un moment ou à un autre, explique Valérie Strub. La manière dont ces personnes formées se positionnent par rapport aux élèves, leur permet de s’exprimer plus facilement. » C’est bien là le but de cette journée. « J’espère que s’ils ont un souci, ils viendront me voir », conclut la professeure.
« La posture de l’adulte, dans un établissement scolaire, et celle d’un évaluateur, complète Isabelle Baratte, la proviseure. Il faut que les élèves apprennent à nous faire confiance. » Dans la salle réservée au débat, les échanges montrent qu’une partie du travail reste à faire. « Moi, je me venge, clame une jeune fille. Si la personne ressent la même chose que la victime, elle ne recommencera pas. » Catherine Soliva intervient : « Mais tu deviens harceleuse à ton tour. » Un autre suggère de « porter plainte à la gendarmerie », un troisième cite « la CPE, la proviseure, l’assistante sociale, les parents… »
Le cyberharcèlement, un défi hors normes
Quelqu’un fait circuler une photo sensible ? « Je lui casse son téléphone », assure un élève. « Mais elle sera toujours sur les réseaux », soulignent les adultes. « Parce qu’il ne s’arrête plus à la porte du collège, voire parce qu’il commence en dehors », le cyberharcèlement est un défi hors normes. S’il ne relève pas d’augmentation du nombre de cas déclarés, Pierre Level souligne « le risque fort de complications et d’aggravations des situations » induit par les téléphones portables.
Si ces derniers sont désormais interdits dans les établissements, « c’est souvent en dehors que se développe cette pratique, le rôle de la prévention et la sensibilisation des élèves prenant alors tout son sens ». Pour que cette prise de conscience ait lieu, « nous menons diverses actions tout au long de l’année », poursuit le responsable. La médiation par les pairs, « pour apprendre aux élèves à régler les petits conflits en eux », l’intervention d’associations, des forces de l’ordre…
Une pédagogie ludique se révèle particulièrement efficace, comme ce jeu vidéo, accessible en ligne gratuitement sur www.stoplaviolence.net. Les jeunes y incarnent un enquêteur au sein d’un établissement. « Ils ont adoré », sourit Valérie Strub. Les élèves peuvent aussi participer au concours national Non au harcèlement. « Ils doivent créer une vidéo ou une affiche, les participants ont jusqu’à fin janvier pour nous faire parvenir leurs productions », signale Pierre Level.