Catégorie dans Le parcours citoyen

Journée nationale de la laïcité : 9 décembre 2019

Depuis 2015, la Journée de la laïcité est célébrée le 9 décembre, jour anniversaire de la promulgation de la loi de 1905 (loi de séparation de l’Église et de l’État) , dans tous les établissements publics de France.

Depuis les évènements tragiques de janvier 2015, cette journée revêt une importance toute particulière et l’invitation à la célébrer est aussi une invitation à « se souvenir ». C’est également l’occasion de rappeler l’importance de cette loi et de sensibiliser les élèves aux principes fondateurs de l’école et de la République ainsi qu’aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité qui les accompagnent.

Dans le cadre de cette journée une exposition est proposée aux élèves et un travail est mené en classe avec les enseignants.

Quelques extraits de l’exposition, n’hésitez pas à cliquer sur le lien proposé pour en avoir un accès complet.

 http://classes.bnf.fr/laicite/expo/index.htm

Mme Syssau, professeure documentaliste.

Projet de voyage à Munich – niveau 3ème

Dans le cadre des parcours citoyen et culturel, nous organisons un voyage en Allemagne (Munich) qui permettra aux élèves (germanistes ou non) de découvrir une région allemande chargée d’histoire, de prendre conscience de l’importance de la culture allemande dans l’Europe et de visiter la très belle ville de Munich, capitale de la Bavière, dont le patrimoire architectural, culturel et sportif est reconnu dans le monde entier.

Programme du voyage :

– Visite guidée du camp de concentration de Dachau.

– Visite guidée de la fondation Scholl.

– Visite du Deutsches Museum (plus grand musée des sciences et techniques du monde).

– Visite du centre historique de Munich.

Mme Dodin, Mme Syssau, M. Binet et M. Estelle.

Article du Parisien /Oise sud Par Julien Barbare Le 7 novembre 2019 à 19h26

Le harcèlement scolaire expliqué à des milliers d’élèves de l’Oise.

Ce jeudi, vingt collèges et lycées du département ont organisé des actions dans le cadre d’une journée nationale dédiée à ce fléau des cours de récréation.

Au collège Jean-Fernel, à Clermont, les 670 élèves se sont appropriés les murs depuis longtemps. Des mots célèbrent la journée de la femme, des citations mettent en avant des poètes, un portrait a été peint sur une colonne… Ce jeudi, pour la journée nationale « Non au harcèlement », c’est un couloir qui leur avait été réservé, avec de grandes feuilles blanches sur lesquelles ils ont pu s’exprimer. « Entraidez-vous! »; « Vous êtes plus fort que vous ne le croyez ». Jusqu’au « Stop putain », qui a le mérite d’être clair.

« Chaque année, en moyenne, je dois peut-être faire face à cinq cas, dont un grave ».

Une vingtaine d’établissements — collèges et lycées — ont organisé des actions similaires « pour mettre en lumière cette problématique majeure », appuie l’académie d’Amiens. Stéphanie Dameron, la rectrice, était en visite à Noyon, où un projet réunit deux collèges et quatre écoles primaires. « Parler du harcèlement, poser des mots dessus, c’est déjà un premier pas essentiel à réaliser au sein des établissements », souligne Pierre Level, référent académique Harcèlement.

Clermont, ce jeudi. Les élèves du collège Fernel ont pu s’exprimer librement. LP/Julien Barbare  

Au collège Fernel, deux femmes se sont emparées du sujet : Catherine Soliva, conseillère principale d’éducation (CPE) et Valérie Strub, professeure d’histoire-géo et d’éducation morale et civique (EMC). Toutes deux ont à un moment ou un autre été sensibilisées de force. Une expérience personnelle, pour la seconde, et un souvenir professionnel pour Catherine. « J’ai eu à traiter un cas particulièrement marquant, les faits avaient duré deux ans, relate-t-elle. Chaque année, en moyenne, je dois peut-être faire face à cinq cas, dont un grave. »

Dans toutes les classes, des élèves touchés à divers degrés

Un sujet « qui fait peur », pas simple à appréhender. En cela, les passages réguliers d’intervenants spécialisés de l’Education nationale ont aidé. « On se rend compte que, dans toutes les classes, il y a des élèves qui ont été touchés à divers degrés, à un moment ou à un autre, explique Valérie Strub. La manière dont ces personnes formées se positionnent par rapport aux élèves, leur permet de s’exprimer plus facilement. » C’est bien là le but de cette journée. « J’espère que s’ils ont un souci, ils viendront me voir », conclut la professeure.

LP/J.B. 

« La posture de l’adulte, dans un établissement scolaire, et celle d’un évaluateur, complète Isabelle Baratte, la proviseure. Il faut que les élèves apprennent à nous faire confiance. » Dans la salle réservée au débat, les échanges montrent qu’une partie du travail reste à faire. « Moi, je me venge, clame une jeune fille. Si la personne ressent la même chose que la victime, elle ne recommencera pas. » Catherine Soliva intervient : « Mais tu deviens harceleuse à ton tour. » Un autre suggère de « porter plainte à la gendarmerie », un troisième cite « la CPE, la proviseure, l’assistante sociale, les parents… »

Le cyberharcèlement, un défi hors normes

Quelqu’un fait circuler une photo sensible ? « Je lui casse son téléphone », assure un élève. « Mais elle sera toujours sur les réseaux », soulignent les adultes. « Parce qu’il ne s’arrête plus à la porte du collège, voire parce qu’il commence en dehors », le cyberharcèlement est un défi hors normes. S’il ne relève pas d’augmentation du nombre de cas déclarés, Pierre Level souligne « le risque fort de complications et d’aggravations des situations » induit par les téléphones portables.

LP/J.B. 

Si ces derniers sont désormais interdits dans les établissements, « c’est souvent en dehors que se développe cette pratique, le rôle de la prévention et la sensibilisation des élèves prenant alors tout son sens ». Pour que cette prise de conscience ait lieu, « nous menons diverses actions tout au long de l’année », poursuit le responsable. La médiation par les pairs, « pour apprendre aux élèves à régler les petits conflits en eux », l’intervention d’associations, des forces de l’ordre…

Une pédagogie ludique se révèle particulièrement efficace, comme ce jeu vidéo, accessible en ligne gratuitement sur www.stoplaviolence.net. Les jeunes y incarnent un enquêteur au sein d’un établissement. « Ils ont adoré », sourit Valérie Strub. Les élèves peuvent aussi participer au concours national Non au harcèlement. « Ils doivent créer une vidéo ou une affiche, les participants ont jusqu’à fin janvier pour nous faire parvenir leurs productions », signale Pierre Level.

Non au harcèlement scolaire

Jeudi 7 novembre 2019 , journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, le collège Jean Fernel se mobilise.

Plusieurs ateliers sont proposés aux élèves:

Atelier 1: Un mur d’expression est positionné dans le couloir du pôle Arts.

Atelier 2 : Le serious game (jeu vidéo « Stop à la violence! ») est mis à leur disposition en salle multimédia.

Atelier 3 : En salle de permanence , les élèves sont sensibilisés au harcèlement à travers des jeux ( prêtés par la MAE) et des vidéos suivies d’une discussion.

La semaine sportive et solidaire du 7 au 11 octobre 2019

Les élèves du collège Jean FERNEL  participent à une action solidaire la semaine du 7 /10 au 11/10  . Ils  donneront le meilleur d’eux-mêmes pour récolter un maximum de fonds pour une association caritative.

Ces épreuves sportives sont l’occasion de rassembler nos élèves, de développer l’entraide, la solidarité , l’engagement mais aussi de les sensibiliser au développement durable. Dans le cadre des cours d’EMC, les élèves ont voté et  choisi, cette année, la SPA d’Essuilet.

Coté solidarité : Dans un premier temps, les élèves  cherchent des parrains et récoltent des promesses de don. Ils font ensuite les épreuves sportives et tous les points marqués par leur classe sont cumulés. Dans un second temps, ils retournent alors voir leurs parrains, leur communiquent le nombre de points marqués et donc le montant de leur don. Une cagnotte en ligne permettra  de récupérer l’argent sans que celui-ci ne circule dans l’établissement.

Coté sportif : l’équipe d’EPS a concocté les épreuves  sportives. Les classes de 6ème et de 5ème participeront à une course à l’obstacles : l’Xtrem Race. Il s’agit de courir une distance d’1 km en binômes (reliés l’un à l’autre par le poignet) avec 12 obstacles à franchir.

1. Agilité : lancer 2 balles lestées dans un cerceau (boucle de pénalité à courir si échec) . 2. Dessus-dessous : obstacle avec rubalise à franchir une fois par-dessus ensuite par-dessous…. 3. Tunnel : traverser le long tunnel en quadrupédie ou en rampant . 4. Escargot : circuit en forme d’escargot (tourner vers l’intérieur puis vers l’extérieur pour ressortir) . 5. Pneus : coordination poser un appui au centre de chaque pneu disposés en quinconce . 6. Ramping : ramper dans le sable. 7. Bac à plouf : franchir un plinthe et se réceptionner dans une « rivière » aménagée . 8. Slalom : course en slalom. 9. Araignée : épreuve d’agilité avec des fils tendus dans diverses directions et hauteurs, il faut se frayer un chemin à travers sans s’emmêler . 10. Course en sac : chacun dans un sac, sauter pour avancer et faire une boucle. 11. Ventriglisse : glisser à plat ventre sur une bâche mouillée . 12. Rouleau : passer dans un rouleau pour le traverser.

Les classes de 4ème et de 3ème participeront à un raid multi-activités  : le Soliraid. 12 épreuves sont à réaliser par équipes de 4 :

1. Le ski : une paire de « skis » pour 4: un emplacement de pied pour chacun sur le ski,rejoindre la ligne d’arrivée le plus vite possible. 2. La gouttière : un tronçon de gouttière par équipier. Il faut remplir un tronçon et reformer une gouttière avec toute l’équipe pour amener l’eau jusqu’à un seau dans lequel se trouve une balle. Recommencer jusqu’à ce que le niveau d’eau soit suffisamment haut pour faire sortir la balle du seau. 3. J’en pneu plus : par binômes tirer des pneus à l’aide d’une corde en aller-retour. 4. Le fil d’Ariane : parcours d’obstacles à réaliser le plus vite possible en étant relié à un fil par le poignet. 5. Run & bike : parcours en binôme: un coureur + un cycliste. 6. Wod : enchaînement d’exercices de renforcement musculaire travaillant toutes les parties du corps. 7. Biathlon : tir à l’arc avec course et pénalités suivant la réussite au tir. 8. Jumping : saut à la corde avec 2 équipiers qui font tourner une grande corde et 2 qui sautent . 9. L’carette : parcours en aller-retour avec 1 équipier dans une brouette. 10. Le paresseux : traversée de slack-line en position « paresseux » 11. Le t-shirt : enfiler un t-shirt sous forme de relais. 12. La balançoire : porter et faire balancer un équipier à l’aide de cordes pour lui permettre de déposer une balle dans un cerceau de plus en plus éloigné.

Vive le sport, vive la solidarité !


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