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E. Syssau, professeure documentaliste.

L’homophobie est inscrite comme objet d’enseignement dans les programmes d’enseignement moral et civique dès le cycle 2 : « Le respect des autres dans leur diversité », au même titre que d’autres atteintes au respect dû à autrui : « racisme, antisémitisme, sexisme, xénophobie, homophobie, handicap, harcèlement… ». Le sujet de la transphobie est introduit dans le programme d’EMC du cycle 4. Les programmes d’enseignement du lycée permettent aussi d’aborder les sujets de l’homophobie, de la transphobie et de l’évolution des droits des personnes LGBT. (Eduscol). Parce qu’il est important de contribuer « à réguler les relations interindividuelles et à développer chez les élèves des savoir-être et des comportements respectueux et responsables » qu’ils « concernent la mixité, l’égalité ou la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, le sexisme, l’homophobie et la transphobie, contraires aux droits de l’Homme » (BO du 19 septembre 2018), les élèves de 4ème C ont travaillé sur ces thématiques à travers le projet annuel L’adolescence dans tous ces états !

E. Syssau, professeure documentaliste.

E. Syssau, professeure documentaliste.

E. Syssau, professeure documentaliste et Mme Dodin, professeure de lettres modernes.

Dans le cadre du projet culturel et artistique, les élèves de 4^ème C ont eu le plaisir d’accueillir au collège, pour la seconde fois, le lundi 28 février, Mme Pruvost et Mme Mory, conseillères conjugales et familiales du Centre de Planification et d’Education Familiale de Clermont.

Dans un premier temps, les élèves ont pu se prêter au jeu du débat mouvant. Le principe est simple ! « Faire un débat mouvant consiste à soumettre une proposition à un groupe, puis à demander aux participants de prendre physiquement position pour ou contre elle, en allant d’un côté ou de l’autre de la salle » (Canopé). Si les élèves ne savaient pas comment se positionner, ils pouvaient se placer au centre de la pièce, sur la ligne d’incertitude. Puis ils ont argumenté pour expliquer leur point de vue.

Valentin Paitel, ancien élève du collège, est venu échanger avec la classe à projet sur la transidentité et sa transition. L’échange a été suivi par la journaliste Clémence Gardiel – journaliste pour l’émission le Magazine de la santé sur France 5 – et son équipe.

Mme Laurence Ducousso-Lacaze, chargée de mission académique à l’égalité filles-garçons, très intéressée par l’intervention de Valentin Paitel auprès des élèves, est venue partager ce moment avec nous.

Un élève a demandé à Valentin : « Pourquoi as-tu décidé de partager ton histoire avec nous ? » « C’est important d’informer. Moi quand j’étais au collège, on n’en parlait pas. Les gens par ignorance sont méchants, donc je voulais donner la chance aux jeunes d’en savoir un peu plus. »

Lundi 24 janvier, Le conseil départemental de l’Oise a permis à 2 classes du collège, les 5B et 5G d’assister à une étape de création d’un spectacle musical Nobody’s perfect de la Compagnie Ouimerci qui sera également présenté à La Manekine de Pont Sainte Maxence fin février.

Ce spectacle est une création en cours, il s’inscrit dans l’écriture de l’intime et de l’autobiographie : Aude Léger, comédienne et metteuse en scène, accompagnée de Philippe Bégin, comédien et guitariste, interviennent dans les collèges pour partager leur passion, expliquer le processus de création et profiter du retour souvent très constructif des élèves.

Nobody’s perfect, mêle théâtre, musique et sons. Aude Léger se prête au jeu du récit mémoriel et invite les spectateurs à partager un voyage dans ses souvenirs : des moments de vie, des rencontres, des émotions. Artiste originaire de Senlis, elle est d’autant plus enthousiaste de jouer dans les établissements de l’Oise.

E. Syssau, professeure documentaliste.

E. Syssau, professeure documentaliste.

Le mardi 25 janvier, nous avons eu le plaisir de rencontrer Stéphanie Rubini dans le cadre de notre projet L’adolescence dans tous ses états. Pendant deux heures, les élèves de 4C ont pu poser des questions à la dessinatrice sur son parcours scolaire et professionnel, ses méthodes de travail, ses oeuvres et l’univers de la bande dessinée. Ils ont également participé à un petit atelier de création de story board et de B.D. autour d’un souvenir de collégien.

Après des études de graphisme, Stéphanie devient maquettiste pour l’édition puis revient à ses premières amours, le dessin et l’illustration car depuis toujours elle aime dessiner. Travaillant essentiellement pour la presse et l’édition jeunesse, ses dessins ont notamment illustré les articles des magazines Causette, Le Monde des Ados.